jeudi 24 mars 2011

# 35 : Mad Dogs

Mini series
4 épisodes


> spoilers mineurs pour la série <

Mad Dogs affichent aux premiers abords des qualités indéniables : un casting ambitieux qui réunit Philip Glenister (Life On Mars, Ashes to Ashes, State of Play), John Simm (Life On Mars, State of Play, Dr Who), Marc Warren (Dr Who, State of Play, Life on Mars) et Max Beesley (Survivors, Hôtel Babylon) et une idée de départ prometteuse dans un cadre en huis clos. Quatre amis "d'âge mûr" se retrouvent pour fêter la retraite d'Alvo, un 5ème ami qui possède une villa à Majorque. On se rend compte assez vite que quelque chose ne tourne pas rond, notamment avec Alvo, qui est ostensiblement dérangé et dérangeant. Et pour cause, il finit abattu d'une balle dans la tête dès la fin du premier épisode, déclenchant un enchaînement d'évènements plus ou moins surprenants. Et c'est mon plus grand reproche : la banalité des péripéties. Aucun élément de l'intrigue ne m'aura vraiment surprise. Par contre, la peur et la tension sont très bien transmises. Il faut comprendre que les quatre amis sont complètement paniqués et acculés, cocktail peu recommandé dans leur situation. D'ailleurs, les vieilles rancunes seront réveillées et analysées tout au long des épisodes, pour une étude bancale des ambitions déçues et des hypocrisies révélées au grand jour. Enfin, le dénouement assez tardif est plutôt inattendu, dans le sens improbable ...

Malgré le casting de très grande qualité, je ne me suis pas captivée pour le sort de ces quatre mad dogs ; peut être ai-je mal abordé la dynamique de la série mais pour moi, Mad Dogs manque terriblement d'originalité.

# 34 : Marchlands

Mini series
5 épisodes


> spoilers mineurs pour la série <

Marchlands est au départ un pilot développé en 2008 sous le nom "The Oaks" pour la FOX qui n'a pas retenu la série au final. La chaîne britannique ITV reprend la production en partenariat et développe un récit en 5 parties, un format beaucoup plus approprié à mon avis. Ce qui m'a le plus attiré dès que j'en ai entendu parlé est le triple point de vue de la narration. Marchlands, en banlieue de Londres, est une maison où trois familles ont vécu/vivent mais à trois époques différentes : 1968, 1987 et 2010. La demeure apparaît rapidement comme une figure inquiétante, voire menaçante (impression renforcée par les prises de vue en contre plongée). En effet, on découvre l'évènement de départ qui va lier les trois époques : Alice Bowen, une petite fille morte noyée dans de mystérieuses circonstances en 1967, semble ne pas avoir trouver le repos et se manifeste dans la maison à ces trois époques, et influence donc la vie de ces trois familles.
En 1968, Ruth et Paul, ses parents, tentent de faire le deuil mais sa mère ne parvient pas à la laisser partir et est même convaincue de sa présence, mettant l'avenir de son couple en péril ...
En 1987, la petite Amy se lie d'amitié avec une certaine Alice. Ses parents s'inquiètent quand celle-ci se sent menacée par son "ami imaginaire". C'est dans cette partie que le fantastique est le plus présent : jusqu'où les parents seront-ils prêts à croire leur fille pour pouvoir l'aider ? Tandis que sa mère préfère redoubler de visites chez les spécialistes, son père décide de mener son enquête ...
Enfin en 2010, Mark retourne habiter dans son village natal et s'installe à Marchlands pour commencer sa vie avec Nisha et leur fille, qu'ils ont nommée Alice d'après une photo trouvée dans leur nouvelle maison ...
Les secrets enfouis en 1968, déterrés en 1987, sont finalement mis à jour en 2010, lorsque Ruth revient, 43 ans plus tard, pour découvrir la vérité. Je me suis aussi prise au jeu de l'enquête, mais le noeud de l'intrigue n'est révélé que tardivement.


Pour cette review, j'ai voulu m'intéresser au genre que je pourrais attribuer à Marchlands. On pense tout de suite à l'horreur, mais la série traite du thème de la terreur plus subtilement. Elle est axée sur le mystère et le suspense, associés au thriller, mais aussi la rencontre avec le surnaturel, qui relève du fantastique. Pourtant, il y a aussi une dimension humaine : les 5 épisodes s'efforcent d'explorer les relations familiales et les mensonges cachés. L'atmosphère qui s'en dégage alors est pesante et inquiétante, à la fois calme et dérangeante. De plus, chaque épisode possède son style particulier : en 1968, des couleurs sombres et vertes ; en 1987, des couleurs chaudes et vives ; en 2010, des teintes blanches-grises, "modernes. J'ai donc beaucoup apprécié l'esthétique de la série, point auquel j'accorde beaucoup d'importance, d'autant plus dans une série qui se déroule à trois époques différentes.

Pour conclure, je recommande cette mini series : malgré le rythme lent (que j'ai assimilé comme un élément de l'atmosphère), cette rencontre du fantastique et du drame humain est très réussie.

30 Days TV Meme : Day 30

Day 30 : Saddest character death

J'ai essayé de réfléchir aux morts qui m'ont le plus touché mais il y en a qu'une qui me vient, presque instantanément : Charlie Pace, dans Lost.
Desmond a bien essayé de le sauver, mais chacune de ses visions se finit de la même façon : Charlie meure. Nous étions prévenu alors, Charlie l'avait même accepté ; dans "Greatest Hits" (3.21), il se remémore les plus beaux moments de sa vie et l'on commence à comprendre que la fin est proche :


#5: The first time I heard myself on the radio
#4: Dad teaching me to swim at Butlins
#3: The Christmas Liam gave me the ring
#2: Woman outside Covent Garden calls me a hero
#1: The night I met you

Desmond lui a expliqué sa dernière vision, et quand le plan pour combattre les Autres est établit, il décide sans même y penser à deux fois, de se rendre dans la station Looking Class, quand bien même il sait qu'il ne reviendra pas ... Il accepte son sort avec un tel courage mais de façon si naturelle ... J'en ai encore des frissons ! Et la scène finale : Mikhail qui déclenche une grenade, Charlie qui ferme la porte, il reçoit une dernière transmission de Penny, et sa dernière action sera de prévenir Desmond qui le cargo qui arrive n'est PAS celui de Penny et donc de sauver tout le monde ... Comment ne pas pleurer ?!


C'est indéniable, encore maintenant, la mort de Charlie est la plus triste, la plus brave, la plus touchante, la plus intense, la plus importante que je n'ai jamais vue ...

30 Days TV Meme : Day 29

Day 29 : Current tv show obsession

Je me sens idiote de poster ça maintenant, parce que mon obsession du moment a commencé pour des raisons vraiment superficielles ! Etant en pleine phase Tron, j'ai voulu regardé la série dans laquelle Bruce Boxleitner, l'interprète de Tron/Alan Bradley, avait percé : Scarecrow and Mrs King (Les deux font la paire en VF). Mais j'assume complètement d'avoir commencé juste pour l'acteur, car au final, j'adore cette série d'espionnage, aux touches romantiques ! Aujourd'hui, je la comparerais à Chuck, avec sa dynamique comique et son auto-dérision. Mais il ne faut pas oublier qu'elle date de 1983 : les méchants sont vraiment des soviétiques ^^ C'est une très bonne expérience malgré tout de voir comment les scénaristes pensaient il y a 25 ans ! Et puis, je me suis attachée aux duos Lee/Amanda et leur histoire "je t'aime moi non plus" : ils se tournent autour et ne font jamais le premier pas, ce qui donne lieu à des scènes délicieusement cocasses : j'adore !

Malheureusement, les dvds commencent tout justes à être édités, la saison 2 étant sortie le 22 mars aux Etats Unis ! Seule solution pour moi : amazon.de, puisque les allemands semblent très fans de cette série, rebaptisée "Agentin mit Herz". La saison 1 est cependant disponible sur youtube et en VO.

30 Days TV Meme : Day 27 & Day 28

Day 27 : Best pilot episode

Je finis rapidement mon TV meme commencé il y a des mois ! Avec dans la catégorie meilleur pilot,
sans surprise : Lost !

Dès la première image sur l'oeil, j'ai été captivée par ce qui apparaît plus qu'une histoire de survivant : un mystérieux "monstre" qui abat des arbres, une île pas si déserte, des rescapés pas si innocents ... Au bout du double épisode, j'étais exactement comme Charlie : "Guys... where are we?"

Day 28 : First tv show obsession

Lost est donc devenu très rapidement ma première obsession sériephile : je me suis passionnée pour elle, et grâce à elle, je me suis intéressée au monde des séries ! Je lui doit tout ^^ Il y a toujours cette première série, notre petit chouchou qui nous touche particulièrement et à jamais : pour moi ce sera toujours Lost !

dimanche 6 mars 2011

# 33 : Single Father

Mini series
4 épisodes


>spoilers majeurs pour la série< 

Voila quelques semaines mois que je n'ai pas pu publier de review, mais mes absences ne veulent pas dire que j'ai abandonnée pour autant ! Je dois juste consacrer plus de temps à ma vie réel qu'à ma vie virtuelle ! Pfff ...

Je me motive ce dimanche en vous partageant la review d'une mini series de la BBC diffusée cet automne avec pour protagoniste David Tennant : Single Father. David est un photographe, marié à Rita et père de 4 enfants. Son monde bascule quand sa femme se fait renverser mortellement par une voiture de police.

Comment continuer à vivre après une telle tragédie ? Comment assumer son rôle de père après un évènement qui a bouleversé sa famille ? Ce sont les questions auxquelles Single Father ne répond pas ! En effet, je m'attendais assez légitimement à un récit intense sur le deuil et la perte d'un être cher, une analyse familiale de la reconstruction après le deuil. Mais il apparaît au final qu'on suit les aventures romantiques de ce père de famille avec la meilleure de sa défunte épouse ... On passe par tous les clichés que cela peut engendrer : un baiser innocent pendant une crise de larmes, un coup de foudre inopportun, une relation interdite et cachée, le repenti du père pris en flagrant délit, "l'autre femme" contrainte à s'exiler, la réunion des deux amants et le triomphe de l'amour ... Je crois avoir tout résumé, si ce n'est l'histoire barbante de la fille adoptive (insupportable) qui veut connaître son véritable père.

Sans vouloir l'accabler, la série n'est pas vraiment sauvé par son casting : David Tennant ne m'a pas DU TOUT convaincu (il faut dire que son personnage n'était pas convaincant non plus !) mais d'un autre côté, Suranne Jones, son amante, était plutôt agréable (dans la limite du possible, évidemment ...). On peut dire que j'ai surtout apprécié l'accent écossais du casting plutôt que le casting en lui-même !

En conclusion, je ne pense pas que l'on manque un grand moment de télévision si l'on ne regarde pas cette mini series ...

jeudi 3 mars 2011

#32 Camelot

Saison 1, épisode 1
"Homecoming"
>spoilers mineurs pour l'épisode<

Vous devez vous dire qu'est-ce que que ça encore ? Encore une série du genre Merlin. Vous avez complétement tort, oubliez la série britannique parce que cette version proposée par Starz est plus sombre. Starz est connu pour Spartacus dont vous savez j'ai une aversion (toujours pas convaincu aller lire ma critique du pilote). La série est basé sur le livre Le Morte d'Arthur de Thomas Malory et raconte le chemin que va devoir parcours Arthur, fils caché du roi Uther qui vient de mourir. Mais le trône est déjà occupé par sa demi-soeur Morgane.

Comme je l'ai dit plus haut la série est sombre et violente, on a pas encore vu beaucoup de ce dernier trait mais cela ne saurait tarder.
Les acteurs sont assez bons, en particulier la française (eh oui !) Eva Green qui campe Morgane. Dans le rôle principale on découvre Jamie Campbell Bower (Twilight en autre), et on retrouve l'horrible Joseph Fiennes. Et c'est là que ça coince.
Certes, le pilote n'est pas parfait mais il a du potentiel et la tâche d'ombre n'est autre que l'ex-"star" de FlashForward la saison dernière. Il nous avait déjà prouvé qu'il n'était pas très bon mais il nous révèle sa nullité.
A dire vrai je le vois bien dans Spartacus, il y a vraiment sa place, mais trêve de divagations.
Parmi le reste du casting on prend plaisir à revoir James Purefoy que l'on a pu voir dans le rôle de Marc Antoine pour le Rome de HBO.

Starz sait faire de bonne série, avec plein de potentiel, c'est un fait maintenant ! Il était temps oserai-je dire. Elle a intérêt à ne pas déraper sur les neuf autres épisodes qui constitue cette première saison à laquelle je prédis, et espère, un succès.