lundi 19 juillet 2010

#5 : Psych

Saison 5, épisode 1
"Romeo and Juliet and Juliet"


> spoilers majeurs pour l'épisode <

J'appréhendais un peu cette nouvelle saison ; Psych est drôle et léger, une série qui détend et fait rire. Mais au bout de leurs quatre saisons, on redoute de retrouver les mêmes blagues, de tourner en rond dans les intrigues familiales et amoureuses. Justement, l'histoire qui couve entre Shawn et Juliet n'avait jamais autant été approfondi que dans l'épisode 13 de la saison 4, "Death Is In The Air", où Shawn la croyant sur le point de mourir a failli "faire sa déclaration". J'attends donc de cette cinquième saison un tournant dans leur 'relation'. Et ce premier épisode me rassure sur le potentiel de renouvellement de la série. Un plaisir de les retrouver !

Le point central de la série reste la dynamique entre Shawn et Gus et leurs enquêtes loufoques ; et ce season premiere nous a bien servi, avec l'enlèvement de la fille d'une chef de gang chinois, en fait en fuite avec son amant, fils du gang ennemi : une relecture de la pièce de Shakespeare avec les scènes de "wushu" en plus ! Shawn décide alors d'enquêter sans l'accord de la police, ce qui entraine les protestations habituelles de Gus : de ce point de vue là, leur duo tourne en rond, on retrouve les mêmes confrontations ; Shawn veut enquêter sans se soucier de la police alors que Gus veut les prévenir, j'aurais attendu un peu plus d'évolution, à suivre ! Mais leurs déboires restent toujours hilarantes, avec cette aspect auto dérisoire à la Chuck. L 'élément nouveau cette saison ? Le nouveau job du père de Shawn : gérer les consultants, c'est-à-dire empêcher son fils et son acolyte de s'incruster sur les affaires à tout bout de champ ! On n'a qu'un aperçu dans cet épisode, mais leurs prises de bec s'annoncent encore plus explosives. Enfin, l'éloignement de Juliet, après sa near death experience, met en relief sa valeur auprès de ses collègues et des deux associés. Elle est enfin reconnu, après être passé pour la "nouvelle" pendant une bonne partie des trois premières saisons au moins. Pour finir, ma réplique préférée, de Shawn juste avant de s'approcher de Juliet : "I know when people are in love" ... 

vendredi 16 juillet 2010

#4 : The IT Crowd

Saison 1
6 épisodes


>spoilers mineurs pour la saison<

Une petite présentation s'impose car cette sitcom anglaise de Channel 4 est très peu connu alors qu'elle en vaut vraiment le coup. Le synopsis fait penser à The Big Bang Theory, on pourrait penser que cette dernière est le remake américain mais il n'en est rien parce que au delà du fait que l'histoire parle de deux amis geeks dont la petite vie tranquille (ou plutôt leur boulot là) est chamboulé à l'arriver d'une femme qui ne s'y connait rien aux ordinateurs mais doit s'occuper d'eux, la comparaison s'arrête là parce qu'aucun des deux geeks ne tombe amoureux d'elle, elle non plus, il y a moins de référence geek ou à la science, et surtout c'est un humour complétement anglaise ce qui pourrait en dérouter plus d'un. D'ailleurs je dois l'avouer j'ai dû un peu me forcer à regarder le deuxième épisode. Ce n'est pas que le pilot est mauvais mais comme je l'ai dit plus haut l'humour est vraiment anglais et ça peut déranger certaine épisode mais dès le second épisode toute cette "crainte" disparaît et j'ai pris plaisir à suivre cette courte saison - comme souvent dans les séries anglaises la saison a un nombre d'épisode assez réduit (six épisodes par saison).

Le meilleur épisode est pour moi le cinquième "The Haunting of Bill Crouse" lorsque que Moss raconte un énorme mensonge comme quoi Jen est morte ainsi toute l'entreprise la pleure et le dernier mec de la société avec qui elle est sortie en profite pour dire à tout le monde qu'il est la dernière personne avec qui elle a couché . Ce qui amène des scènes vraiment très drôle comme quand les scénaristes se sont amusés à nous faire un mélange de films d'horreurs !
Bien sûr la série n'est pas exempte de défaut comme l'ennuyeux quatrième épisode "The Red Door" avec cette terrible porte rouge que Jen ne doit pas ouvrir.

Mes personnages préférés sont Roy et Jen, je les aurais bien vu en couple et c'est la que la série se démarque de The Big Bang Theory car cela ne se produit pas. Par ailleurs c'est justement sur ça qu'on jouait les scénaristes dans le cliffhanger final de la saison alors qu'en fait Roy a couché avec la ex-psychiatre/petite-amie de Moss/sosie de sa mère alors que Jen avec Moss ce qui a été vraiment surprenant comme cliff.
En parlant de Moss, c'est sûr qu'il fait penser à Sheldon mais en légèrement plus "social" si on peut dire et justement je l'aime pas trop ce personnage peut-être que si j'aurais vu la série avant The Big Bang Theory peut-être que c'est Sheldon que je n'aurais pas aimé, qui sait ? Difficile à croire avec le jeu d'acteur extraordinaire de Jim Parson. En plus la coiffure de Moss lui donne une drôle de tête - mais ce n'est que mon avis.

Dernier point que je voudrait soulever c'est le générique génial de la série qui n'est pas sans rappeler quelque peu celui de Chuck (vous pouvez le voir ici)

Pour conclure je conseille à tous les fans de The Big Bang Theory cette série anglaise avec une première saison beaucoup plus efficace que celle de sa consœur américaine.

jeudi 8 juillet 2010

#3 : Modern Family

Saison 1
24 épisodes


>spoilers mineurs pour la saison<


J'ai voulu essayer le succès de la saison 2009/2010 : Modern Family. Au premier visionnage du pilot, à sa sortie en septembre, s'est soldé par un échec pour moi, deuxième tentative cette semaine et le résultat n'était pas plus encourageant. Cependant, j'ai décidé de lui donner une chance et ai regardé la suite, et ce n'est que trois épisodes plus tard que je me suis rendu compte du potentiel de la série; tout ce que les critiques ont pu dire sont justifié.
Il m'a fallu un temps d'adaptation pour m'en rendre compte (trois épisodes c'est pas la mort !) car Modern Family n'est pas une comédie habituelle et c'est ce qui peut dérouter les gens.

Cette première saison regorge d'épisodes formidables, je retiendrai par exemple le double épisode à Hawaï pour l'anniversaire de Jay, et plein d'autres formidables.
Les enfants ne sont pas mis de côté comme on pourrait le croire mais au contraire ils ont une très grande importance dans les histoires et les relations développées tout au long de la saison.

Petit tour des personnages, commençons par la famille Delgado-Pritchett avec Gloria : c'est le personnage qui m'a le plus rire (son accent poussé y est pour beaucoup), elle m'a énormément fais penser à Eva Longoria au début de Desperate Housewives.
Son fils, Manny - issu de son premier mariage - est très mature et en avance pour son âge (excepté dans certaines scènes comme dans le 21ème épisode où son beau-père l'emmène voir un film d'horreur et il est totalement terrorisé comme doit l'être un enfant de 11 ans).
Jay est le mari de Gloria, et donc le beau-père de Manny, il a une soixantaine d'année et a du mal - encore aujourd'hui - à accepter l'homosexualité de son fils. Il a loupé l'éducation de ses enfants et essaye de se rattraper avec Manny - ce qui apporte des scènes assez drôles.

L'autre grande famille est les Dunphy, ce qui les relient aux Delgado-Pritchett c'est que Claire est la fille de Jay. Au premier abord elle m'a fait penser à une Lynette bis mais elle a su se démarquer de cette dernière et se rendre plus attachante.
Phil, le mari de Claire, est pathétique ! C'est le parfait "bouffon" qui se croit "cool" avec ses jeunes enfant et pense avoir un langage jeune ce qui peut amener à des scènes amusante mais lourde. Ce personnage a un côté à double tranchant, attention les scénaristes même si on l'apprécie plus en fin de saison qu'en début il faut faire très attention.
Place à leur enfants maintenant : Haley, l'aînée, elle est le cliché de la fille bête, égoïste et belle (enfin je suis pas d'accord sur ce dernier point mais les goûts et les couleurs ne se discutent pas).
Alex, leur deuxième fille, qui est une petite "intello", marrante à se foutre de son frère et de sa sœur. Malheureusement le personnage a été sous-exploité cette saison, j'espère une grande avancer lors de la saison 2.
Et leur dernier enfant : Luke, présenté comme le crétin, impulsif qui se laisse facilement distraire mais qu'on adore voir se mettre dans le pétrin.

Et la dernière famille présente les Pritchett et Tucker car ils ne sont pas mariés. En effet c'est le un couple gay qui ont adopté une petite vietnamienne de six mois prénommé Lily dès le pilot. Alors il y a tout d'abord Mitchell, le fils de Jay et frère de Claire, qui est snob et veut être discret à propos de son homosexualité. Mais le plus drôle reste son petit-ami Cameron (dit "Cam") qui est un peu trop cliché ce qui peut parfois énerver un peu au début de la série.

J'aime le fais que l'histoire de Modern Family tourne autour de trois famille unies car ils ont tous un lien de parenté et ils s'aiment tous et ça se voit très bien. Pas besoin de personnages en plus (à part quelques bonne guest stars) car cette famille sert à elle-seule à nous divertir.


A l'exception de quelques personnages caricaturaux, la série est un très bon divertissant, ce que je n'aurais pas cru au début, et je prendrai un réel plaisir à suivre la saison 2.

#2 : Royal Pains


Saison 2, Episode 1
"Spasticity"


>spoilers majeurs pour l'épisode<

Ce Season Premiere me déçoit ! La série aurait-elle perdu sa fraîcheur ou était-ce seulement l’effet de surprise de la première saison qui est passé ? J’espère que c’est la seconde solution et que la suite sera meilleur parce que Divya ne nous surprend pas du tout en épousant l’homme avec qui ses parents lui ont préparé un mariage arrangé. J’aurais préféré que justement elle ne se marie pas, qu’elle se révolte – enfin – contre ses parents, ça aurait apporté tellement à ce personnage déjà en faiblesse à la fin de la précédente saison.

Bien sûr il y a aussi Hank qui déçoit en évoluant pas, donc je passe sur l’autre frère Lawson qui m’a fait de la peine à attendre leur père si longtemps en espérant même si tout portait à croire qu’il était de nouveau partie avec leur argent. Mais non il est de retour, et son arrivé dans les Hamptons sert de cliffhanger final et je dois dire que mon intérêt à été relancé, même si l’intrigue du « mon père préfère mon frère à moi » a déjà été faite un nombre incalculable de fois, espérons que ce soit pas une autre déception dans cette seconde saison qui débute mal.

Avec tout ça j’ai oublié de parler de Jill, celle qui ne sert à rien depuis le début de la série, donc elle est divorcé, Charlie est partie – dommage – elle a des problèmes a cause de la chef des urgences qui est aussi au conseil d’administration de l’hôpital lui reproche de trop mélanger travail et vie privée, d'abord avec Charlie et ensuite Hank.

Retour raté pour Royal Pains, je vais m'accrocher et espérer que la suite sera meilleur car elle a du potentiel, pour une série d'été.

mardi 6 juillet 2010

#1 : Mad Men

Saison 1
13 épisodes


>spoilers mineurs pour la saison<

J’ai choisi de faire une pause dans mon rattrapage de Mad Men à la fin de cette saison 1 (que je viens juste de finir) pour faire le point sur ce que j’ai retenu. Tout un exercice pour une débutante comme moi !
C’est tout particulièrement l’ambiance dans une série ‘historique’ qui retient mon attention : ses tenues sixties, ses décors kitchs, ses musiques tantôt crooners tantôt typiquement polar noir et surtout ses relations entre les personnages assurent chez Mad Men une plongée dans les années 60, que j’ai trouvé plutôt crédible.

Et en effet, les personnages de Mad Men sont de sacrés figures : au centre du show nous avons bien évidemment Don Draper. Le publicitaire (Mad Men comme on les appellait à l’époque) mystérieux, que l’on n’arrive pas à détester totalement, mais qui m’a révoltée plus d’une fois cette saison. Son évolution, notamment dans le final, est étonnante pour un personnage qui m’a laissée perplexe quelques fois, mais elle me rassure. On a espoir d’un bon fond chez cet homme distant autant chez lui qu’au travail. Et pour cause, il nous cache un passé que l’on a hâte de découvrir : un demi frère, un faux nom, une enfance difficile… On attend à tout prix des explications dans son passé pour le comprendre lui. A cette fin de saison, on entrevoit quelques bouts de réponses déjà, et je suis surprise d’un aussi bon équilibre dans le dévoilement petit à petit du mystère qui l’entoure : ni trop rapide ni trop frustrant à mon goût.

Les bureaux de la société Sterling Cooper Advertising Agency sont ainsi le cœur des histoires, entre campagnes publicitaires et coups bas, aventures et flirts avec les secrétaires, mais surtout l’étouffante ambition et l’amère jalousie qui règnent entre les publicitaires : le jeune rédacteur Pete Campbell en est l’exemple même. C’est le plus poussé des personnages secondaires et le plus agaçant je trouve : il tient parfaitement son rôle de gosse riche qui a soif de pouvoir, arrogant mais impuissant je trouve dans ‘la cour des grands’. Il ne sait pas comment agir avec sa femme, avec son adversaire, Draper, ou avec ses collègues. Le personnage ambigu et imprévisible, qu’on aime détester pour ses caprices. La troupe est complétée par un blondinet écrivain en herbe, un italien gay refoulé, deux joufflues que je différencie mal et enfin, Sterling le boss qui fricotte avec la belle secrétaire rousse. Ce que j’apprécie c’est qu’ils ont tous une petite histoire (trop ?) vaguement développée au long des épisodes, ils ne servent pas de plantes vertes !

En parlant de plantes vertes, on pourrait croire que les femmes seraient quasiment exclues d’une telle série, très masculine vu l’époque concernée. Mais j’ai été agréablement surprise que les femmes soient autant impliquées dans la narration. D’une part, nous avons le point de vue des femmes au foyer avec Betty Draper, la femme de Don. Dès le second épisode, l’histoire se centre sur elle et nous indique tout de suite que la série ne négligera pas les femmes ! Au travers de sa thérapie et de ses angoisses au quotidien, on a une incroyable perspective de la condition de la femme à l’époque. J’ai beaucoup aimé le fait de prendre en compte cet aspect, et l’évolution de Betty est intéressante de ce point de vue.

Mais d’autre part, j’ai été encore plus surprise par l’univers des secrétaires, notamment le personnage de Peggy Olsen qui est mise en avant. Le pilot constitue son premier jour chez Sterling Cooper, et on commence avec elle pour ainsi dire la découverte d’un nouveau milieu, la publicité. Son évolution est spectaculaire dans le final, et j’aime l’idée que les femmes n’étaient pas totalement exclue, puisqu’elle a pu tenter sa chance en se démarquant, que le milieu de la publicité ne soit pas complètement cloisonné (même si les secrétaires ont parfois (souvent) le rôle de proies de drague, de potiches, je prends cela comme une vision particulière de la femme à l’époque, comme on le ressent parmi les hommes d’ailleurs).

Ainsi, j’ai adoré cette ouverture d’esprit de la série : s’immiscer autant chez les femmes que chez les hommes. Puis je l’ai dit, l’atmosphère sixties me touche particulièrement, c’est mon côté cinéma. L’univers de la publicité est étonnante également, et on se prend au jeu du business, des enjeux financiers et des compétitions. Je m’attendais à une série un peu plus choc, un peu comme Deadwood, mais j’ai découvert un show subtil et rétro. Agréablement surprise !