dimanche 3 octobre 2010

# 21 : Nouveautés 2010, partie 3

Nouveautés 2010, partie 3 :
No Ordinary Family et My Generation


> spoilers mineurs pour chaque épisode <

No Ordinary Family,
drama créé par Greg Berlanti
première diffusion le 28 septembre (ABC)


Le synopsis d'allociné : C'est l'histoire des Powell, une famille américaine typique... enfin jusqu'à leur avion se crash au beau milieu de l'Amazonie dans une eau verte et visqueuse. Après ça, disons qu'ils sont un peu moins typiques ! Jim (Michael Chiklis) est un policier frustré, artiste contrarié, et sa femme, Stephanie (Julie Benz), est une brillante scientifique. Bien qu'ils soient toujours amoureux l'un de l'autre, la passion n'est plus, la routine s'est installée. Tout cela va changer lorsque Stéphanie emmène Jim et leurs enfants adolescents avec elle dans une de ses recherches en Amazonie et que leur avion se crash. Ils réussissent à s'échapper de la carcasse mais leur pilote n'a pas cette chance. Alors qu'ils reviennent à leur vie d'avant, ils se rendent compte petit à petit qu'ils ne sont plus tout à fait les mêmes. Jim se découvre une force spectaculaire, Stephanie peut se déplacer à une vitesse folle, Daphne peut entendre les pensées des gens qui l'entourent, même celles de son petit-ami de 16 ans, et le petit-dernier, JJ, se voit doter d'une grande intelligence. Rapidement, les Powell comprennent que tous les pouvoirs du monde ne pourront pas arranger leurs problèmes personnels. Et rien ne va s'arranger lorsque le pilote de leur avion, qu'ils ont laissé pour mort près de la rivière, se réveille...

L'avis de Jacob : 8.5/10
C'est une des nouveautés qui m'avaient attiré le plus. Je n'ai pas été déçue ; cette famille en crise est très attachante. Les parents sont plus mis en avant dans ce pilot mais on sent que les relations familiales seront au centre de l'histoire. Je suis une fan de superhéros et cette histoire à la indestructibles m'a beaucoup plu. La fin rajoutée qu'il n'y avait pas au préair m'enthousiasme pour la suite ! Une très bonne surprise.

L'avis de Chuck : 7/10
J’attendais cette série avec impatience et devinez quoi ? J’ai été déçu, eh oui encore ! Ce n’est pas catastrophique mais c’est un peu niais tout ça. Du bon vieux ABC quoi. Je suis heureux de revoir Julie Benz, je la suis depuis Buffy donc autant dire que je la connais pas mal dans les séries. Chiklis est très bon et les enfants pas mal. Kay Panabaker est un peu ennuyeuse et le fils est sous exploité, en même temps il a pas beaucoup de matière sur lesquelles jouer.
Les pouvoirs sont ceux qui reviennent assez souvent : une super-vitesse pour la mère qui n’a pas le temps de profiter de sa famille, une force surhumaine pour le père qui est flic, la fille peut lire dans les pensées et le fils un peu débile qui devient super intelligent.
Et les 20 dernières secondes qui n’était pas dans le pré-air ne servent à rien car le gars avait déjà dit à Jim qu’ils n’étaient pas les seuls alors pourquoi nous mettre cette scène ?
Malgré tous ces défauts la série peut donner quelque chose de bien donc je vais persévérer et j’espère que ma persévérance sera récompensé par des épisodes plus soignés.

My Generation,
drama créé par Noah Hawley
première diffusion le 23 septembre (ABC)


Le synopsis d'allociné : Dix années peuvent-elles faire la différence ? En 2000, un documentaire suivait le quotidien d'un groupe de jeunes du lycée de Greenbelt, à Austin. Dix ans plus tard, découvrons ce qu'ils sont devenus... L'écart entre les espoirs des futurs diplômés et la vie réelle peuvent être énormes, certains n'ayant pas suivi le chemin escompté. Ce retour vers leur passé pourrait faire ressurgir des regrets. Mais il n'est peut-être pas trop tard pour retenter sa chance et réviser ses priorités...
Adapté d'une série scandinave intitulée God's Highway, le show est présenté façon documentaire avec des flashbacks remontant à 10 ans en arrière.

L'avis de Jacob : 9/10
Là encore, une énorme surprise pour cette série originale. J'ai beaucoup aimé les retours entre 2000 et 2010, ce côté documentaire très poussé. Étonnamment, les acteurs étaient plutôt crédibles aux deux époques. Par contre j'ai eu du mal à suivre qui était avec qui et à quelles époques ! Mais les histoires m'ont touché par le réalisme et l'émotion. J'ai hâte de voir la suite ! Elle ne survivra pas plus longtemps que Lone Star, toutes deux déjà annulées ...

L'avis de Chuck : 8,5/10
Je pensais que la série serait un bide audimatique et scénaristique, j’avais raison pour le premier. Ils ont essayé quelque chose d’original, l’année dernière ça avait payé avec Modern Family mais My Generation est un échec, pour les audiences seulement. A l’heure où nous publions cet article la série a déjà été annulée après deux épisodes (comme Lone Star rappelons-le).
A part quelques longueurs au milieu du pilote, la série s’en sort très bien. C’est intéressant de voir l’évolution de chaque personnage, aucun n’est devenu ce qu’il espérait. C’est un peu défaitiste, ils ont osé et pour ça je leur dis bravo. Ce n’est pas leur faute si les américains sont habitué à voir toujours la même chose sur les networks, mais en même temps si les téléspectateurs ne s’intéressent pas aux productions originales il n’y aura pas de changement. Qu’ils ne se plaignent pas.
Pour conclure, c’est une honte que la série soit annulé même si je la vois mal sur le long terme, pendant plusieurs saisons, mais j’aurais bien aimé les voir un peu plus.

samedi 2 octobre 2010

# 20 : Spartacus : Blood and Sand

Saison 1, épisode 1
"The Red Serpent"

>spoilers majeurs pour l'épisode<

L'histoire du légendaire Spartacus, un esclave entraîné au métier de gladiateur qui va lancer la première révolte des esclaves en 73 avant Jésus Christ.(allociné)

La série a été diffusé au début de l'année sur la chaîne câblée américaine Starz, qui a notamment produit Party Down et diffusera l'été prochain la saison 4 de Torchwood.

Par où commencer ? La série est médiocre, elle est dépourvu de scénario, le pilote à ce que je sache car je n'ai pas été plus loin après cette daube (désolé mais il faut le dire franchement), on a pas envie de continuer.
J'ai adoré Rome mais Spartacus n'est pas Rome, pas du tout.

Tout d'abord, les effets spéciaux sont ridicules. La série est tournée sur fond vert et ça se voit très bien. Ca donne un charme, un style à Sanctuary mais pas à Spartacus.
Mais le plus horrible, ce sont les scènes de combats. Je m'explique, à chaque fois qu'il y a une blessure (même minime), le sang gicle à flot sur l'écran et il est amplifié par les ralentis. Deux ou trois fois ça passe mais à chaque combat c'est pas possible. La série essaye également d'aller dans le trash et le osé pour faire parler d'elle, ça marche, la série a été un bon succès audimatique mais le scénario est tout simplement vide. Les dialogues sont plat. Il n'y a rien.

De plus le combat final est peu probable, Spartacus arrive a tuer quatre gladiateurs entraînés et très bien armés avec pour seul arme et défense un glaive. C'est RI-Di-CU-LE !!
C'est désolant de voir que ce genre de série voit non seulement le jour mais qu'elle soit renouvelée.

Le seul moyen d'apprécier la série c'est de la regarder avec le cerveau off !!!

Je ne parle même pas des acteurs qui sont aussi bon qu'il y ait un scénario digne de ce nom. Seule Lucy Lawless remonte le niveau même si on ne l'a voit que trop peu. Mais qu'est-ce qu'elle fiche là-dedans ? Elle avait vraiment besoin d'argent.

Pour résumer : giclée de sang + ralenti à tout va + sexe + pas de scénario= Spartacus : Blood and Sand.
Vous l'aurez compris, passez votre chemin. Si vous voulez voir des séries historiques vous avez l'embarras du choix : Rome, Deadwood, The Tudors, Mad Men, Boardwalk Empire et prochainement The Borgias, etc...

# 19 : Nouveautés 2010, partie 2

Nouveautés 2010, partie 2 :
Raising Hope, Running Wilde 
et Outsourced


> spoilers mineurs pour chaque épisode <

Raising Hope,
comédie créée par Greg Garcia
première diffusion le 21 septembre (FOX)



Le Pitch : Entre nettoyer les piscines des gens et cohabiter avec sa famille déjantée, Jimmy se rends compte qu'il cherche autre chose dans sa vie. Et l'occasion intervient neuf mois après un coup d'un soir avec une femme recherchée pour plusieurs meurtres pour lesquels elle est exécutée : Jimmy, plein de bonnes volontés, décide de s'occuper de la petite, qu'il prénomme Hope, avec l'aide de sa famille pour le moins récalcitrante.

L'avis de Jacob : 9.5/10
Je savais par avance que j'allais adorer cette nouvelle sitcom, par le créateur de Earl. En effet, Greg Garcia semble aimer mettre en scène des personnages que l'on appelle "white trash", c'est à dire la population blanche pauvre. C'est l'autre côté des USA et peu évoqué dans les séries. La famille Chance se démènent pour survivre ce qui donnent lieu à des situations cocasses puisqu'ils doivent maintenant en plus élever un bébé alors qu'aucun ne sait comment si prendre : Jimmy, élevé par des parents encore adolescents, se débrouille comme il peut et c'est juste incroyablement drôle et touchant. Après il faut adhéré à cet humour mais c'est pour moi la meilleure sitcom de cette année. Et puis Hope est trop mignonne !

L'avis de Chuck : 9,5/10
La comédie de l’année c’est bien celle-ci. Je n’avais pas beaucoup entendu parler de la série donc je n’avais pas d’avis, et j’ai commis une erreur. C’est The comédie pour parler vulgairement. En effet, les personnages sont touchant, le personnage de Jimmy est tous de suite plaisant, la famille est complètement barrée des parents à la grand-mère sénile.
Je retiendrai la magnifique performance de Martha Plimpton que je ne connaissais pas et qui m’a époustouflé ici, par contre Garret Dillahunt est toujours aussi horripilant.
Les évènements se déroulent assez rapidement mais c’est bien mieux ainsi, on rentre plus rapidement dans le vif du sujet. Si vous ne savez pas quelle sitcom regarder, vous connaissez désormais la réponse…

Running Wilde,
comédie créée par Mitchell Hurwitz
première diffusion le 21 septembre (FOX)


Le Pitch : Steve Wilde est un riche héritier d'une entreprise pétrolière mais il se sent seul ; dans une tentative de ce rapprocher d'Emmy, son amour d'enfance et fervente activiste écologique, il l'invite à une (auto)remise de prix. Mais leurs modes de vie opposés mènent au conflit. Sa fille, Puddle, désespérée de retourner vivre dans la jungle, mets au point un plan où elles sont obligées de rester vivre chez Steven.

L'avis de Jacob : 7.5/10
Puisque j'ai vu la première série du créateur, Arrested Development, je suis déjà habitué à cet humour décalé et bizarre. Mitchell Hurwitz aime joué sur les situations improbables et déroutantes, celles on rigole sans trop savoir pourquoi. Running Wilde est dans la lignée d'Arrested Development, avec une idée de base étrange et des épisodes marrants. La cohabitation et l'amour couvé entre Emmy et Steven peut nous offrir de bons épisodes. Encore faut-il adhérer au style de Will Arnett, qui joue Steven ... La série est très sympa si l'on aime l'humour du créateur !

L'avis de Chuck : 4/10
Pour commencer je tiens à préciser que je n’ai jamais vu Arrested Development donc je ne connaissais pas du tout l’humour de Mitchell Hurwitz. Et je dois dire que je n’ai pas du tout aimé, j’attendais beaucoup de cette comédie, surtout avec la réputation de sa première sitcom et je n’ai ri que quelques fois et encore un épisode de Cougar Town me fait plus rire, c’est pour dire.
Conclusion, Running Wilde n’est pas pour moi mais sait-on jamais peut-être que j’ai une chance avec Arrested Development.

Outsourced,
comédie créée par Ken Kwapis
première diffusion le 23 septembre (NBC)


Le Pitch : Alors que Todd, tout juste sorti de stage, croit prendre la charge d'un centre téléphonique d'achat, son patron lui annonce qu'il est envoyé en Inde ou renvoyé ! Mais il se rend vite compte que ses nouveaux collègues hindous vont avoir besoin d'aide pour vendre des produits américains par téléphone ...

L'avis de Jacob : 8/10
Bien que cette sitcom ne m'est pas faite rire aux éclats, elle est très sympa. L'acteur principal dégage une bonne énergie et l'histoire de départ promet des épisodes rigolos. C'est léger et relaxant, mais je ne demande pas plus pour passer un bon moment !

L'avis de Chuck : 6,5/10
Légèrement déçu, j’attendais beaucoup de cette sitcom, ce n’est pas non plus un désastre mais elle ne surprend pas ; néanmoins c’est sympathique. Une comparaison avec Community peut être fait mais contrairement à la comédie de l’année dernière je ne pense pas que Outsourced suivra le même chemin.
Les personnages sont plus dingues les uns que les autres, j’aime bien Manmeat, Asha et la quasi-muette sans oublier Todd, le personnage principal, qui est le genre de type qui est sympathique et qu’on apprécie ; et les objets vendus par l’entreprise sont complètement loufoques et inutiles comme une tasse en forme de toilette, la ceinture en gui, le faux sang, le faux vomi…
Une sitcom a suivre pour se détendre et rien de plus.

vendredi 1 octobre 2010

# 18 : Glee

Saison 1,
22 épisodes


> spoilers majeurs pour la saison <

Deuxième épisode de mon rattrapage des "hits" de l'année dernière : la pétillante Glee, qui suit la naissance puis l'évolution d'une chorale de lycée. Là encore, j'ai beaucoup appréhendé le show : j'avais peur qu'elle tombe trop dans le "High School Musical" et encore maintenant, mon avis reste mitigé.

Mais commençons par un tour des personnages :
Tout d'abord, le sauveur de la chorale et professeur d'espagnol, Will Schuester et ses magnifiques cheveux. L'acteur dégage une telle sympathie avec son joli minois et sa touchante persévérance qu'il m'a tout de suite plu. C'est le prof' sympa par excellence, celui sur lequel on fantasme et qu'on a hâte de retrouver au prochain cours. Mais -il y a un mais- son côté "éducateur" va presque trop loin, comme s'il voulait donner une leçon à chaque cours : le ton moralisateur est alors assommant ! Malgré ça, le personnage est attachant et nous partageons ses doutes entre sa passion du chant et son envie de fonder une famille, son choc quand son mariage éclate à cause d'un immense mensonge et nous sommes soulagés quand il se rapproche (enfin) d'Emma. Cette dernière passe son temps à résoudre les problèmes en tant que conseillère d'orientation mais pas les siens ! Elle souffre d'une peur des microbes (appelés mysophobie), ce qui provoque des scènes hilarantes, par exemple lorsqu'elle frotte chacun de ses raisins avec une lingettes ... Secrètement amoureuse de Will, elle décide pourtant de se marier à Ken, l'entraîneur de football du lycée. L'équipe d'enseignants est complétée par la terrible coach des pom pom girl, la redoutable animatrice TV, la terrifiante Sue Sylvester, bien décidée à saboter le Glee Club : elle use de tous les moyens possibles pour fermer la chorale, en essayant même de briser psychologiquement Mr Schuester grâce à ces blagues à répétition sur ses cheveux ! Un exemple de ses pépites ?

"I'm having a really difficult time hearing anything you have to say today because your hair look like a briar patch. I keep expecting racist animated Disney characters to pop up and start singing songs about living on the bayou."

Et maintenant, au tour des élèves :
Nous avons d'abord le quatuor qui envahit une bonne partie des histoires de la première partie de saison : Finn, le quaterback pas très fin, sa petite amie Quinn, la chef des cheerleaders tombée enceinte, Puck le footballer populaire par excellence et véritable père du bébé de Quinn et enfin l'insupportable, l'agaçante mais (il parait) talentueuse Rachel dont la vie est dédiée à devenir une star. Vers la fin de la saison, c'est Quinn qui m'a le plus touché lorsqu'elle est destituée de tous ses privilèges de fille populaire : virée de chez elle, des cheerleaders, sa grossesse ... Elle était plutôt intéressante mais la noncrédibilité frise le ridicule : une fille enceinte de 9 mois ne peut pas danser pendant une heure comme elle le fait dans le final ... Le plus dommage, c'est qu'ils soient autant mis en avant alors que les autres membres du Glee Club peuvent être le départ de bonnes intrigues ; et nous avons le choix parmi les personnages secondaires dans le rayon outsiders : Artie l'handicapé, Kurt le gay, Mercedes la black, Tina l'asiatique. On dirait que les créateurs ont fait exprès de les stéréotypé pour que l'on puisse justement rajouter "le gay, l'asiatique, l'handicapé" derrière les prénoms ... Pendant une bonne partie de la saison, ils sont complètement en retrait, ils servent de faire valoir aux histoires compliquées entre Rachel-Finn-Quinn-Puck ... S'ajoute enfin deux cheerios, Santana et Brittany, et Mike et autre footballer dont je ne me souviens même plus du nom !

Je tiens à préciser que je ne suis pas en train de descendre Glee en flèche ! Mais mon point de vue accumule beaucoup de reproches ... Notamment ce besoin répétitif de shows ostentatoires et mielleux alors que c'est censé être une petite chorale de lycée (comme ils aiment le répéter ...) ; pour moi, la crédibilité est sérieusement mise à mal quand une répétition se transforme en représentation costumée avec chorale gospel au fond ... Alors quand les épisodes spéciaux pour Madonna et Lady Gaga forcent sur la tendance des épisodes "évènements" au détriment d'une storyline décemment intéressante, on peut comprendre mon agacement. Plus objectivement, le début de saison suivait une logique certaine : Will devait recruter des membres pour participer au concours, rapporter de l'argent et maintenir le club en vie. Puis la série se dirige vers une routine d'épisodes soit "chocs" pour marquer les esprits, soit moralisateur comme j'ai expliqué plus haut, en délaissant un peu le championnat ...
Mais j'ai beaucoup aimé l'esprit de groupe du Glee Club, le moyen de s'exprimer que représente le chant pour certains (un peu trop pour Rachel ...) et le soutien entre eux. Ou en tout cas, au maximum qu'ils ont pu s'en rapprocher. Mes remarques viennent surtout du fait que je m'attendais à tout autre chose, dans la façon que le créateur a choisi de développer un principe original ( cf à Heroes ...). Mais je dois avouer que leurs prestations sont vraiment fun et impressionnante. J'ai aussi été impressionné par les guests très sympathiques : Josh Groban, Kristin Chenoweth, Olivia Newton-John et surtout Neil Patrick Harris dans mon épisode préféré (119, "Dream On") réalisé par Joss Whedon.

Alors résumons :
(+) des performances sympathiques
(+) une ambiance chaleureuse au sein du Club
(+) la tradition du "splash" avec la boisson
(+) les réparties savoureuses de Sue
(+) les scènes ultra craquantes entre Will et Emma
(-) des amourettes assommantes
(-) des personnages secondaires ouvertement sous exploités
(-) le côté systématiquement ostentatoire des spectacles
(-) le manque parfois d'une storyline au profit d'épisode évènement

# 17 : Modern Family

Saison 2, Episode 2
"The Kiss"


> spoilers majeurs pour l' épisode <

Modern Family est une de mes sitcoms préférées et cet épisode confirme toutes les bonnes choses qu'on dit à propos d'elle, pourquoi j'aime autant retrouve cette famille si attachante !

Du côté des Dunphy, nous avons d'abord Claire qui affronte la fameuse crise du premier baiser avec sa plus jeune fille, Alex. Bien que la mère surprotectrice dès qu'une de ses filles approche un garçon soit vraiment cliché, Julie Bowen (vu dans Lost) joue parfaitement la maman totalement hypocrite qui applique à la lettre le "fais ce que je dis pas ce que je fais" ... J'ai particulièrement aimé la scène de dispute entre Claire et ses filles !

Pour Phil, c'est son beau-père qu'il doit confronter : à contrecœur, celui-ci lui demande de l'aide pour son imprimante et profite de l'occasion pour l'impressionner, comme il aime faire. Mais la situation se complique et il ne réussit qu'à se ridiculiser, comme il a l'habitude de faire.

Chez les Delgado-Pritchett, Gloria organise un dîner de famille en l'honneur de sa défunte grand mère. Quand Jay se moque de ses traditions colombiennes, elle décide de lui jouer un tour pour lui faire comprendre le respect des coutumes. Le choc des cultures est savoureux dans Modern Family !

Enfin, Mitchell et Cameron traversent une crise plus sérieuse : Mitch est mal à l'aise quand il embrasse Cam en public ce qui remet en cause la confiance au sein du couple ! La chute mémorable de Cam au beau milieu du salon est tordante. J'ai apprécié que les scénaristes abordent ce sujet intéressant. Mitch refuse cet intimité en public à cause de son père qui ne s'est pas totalement fait à l'homosexualité de son fils. L'épisode se conclut donc sur une magnifique scène où Jay fait des efforts pour montrer de l'affection à ses enfants et sortir de son rôle de bourru.

Cet épisode réunit bien les éléments que l'on aime chez Modern Family : des histoires rigolotes, des problèmes familiaux et des liens forts qui se construisent.